Couverture du livre Les oubliés du dimanche de Valérie Perrin
Drames,  Romans

Les oubliés du dimanche – Valérie PERRIN

En lisant il y a peu de temps « Changer l’eau des fleurs« , je suis tombée sous le charme de l’écriture touchante de Valérie PERRIN. Avec « Les oubliés du dimanche », j’ai voulu vérifier si j’allais une deuxième fois succomber. Et bien oui, désormais je guetterai les prochains romans de Valérie PERRIN avec avidité !

Résumé

Depuis quelques jours un mystérieux corbeau vient troubler le quotidien de la maison de retraite où Justine, la vingtaine, travaille en tant qu’aide soignante. Qu’importe, là-bas, elle continue d’écouter les histoires des résidents. Notamment Hélène, qui vit désormais sur une plage imaginaire et qui lui raconte son histoire au fil des jours.
Mais le passé remonte aussi à la surface dans la vie de Justine. Ses parents et ceux de son cousin sont morts dans un accident de voiture il y a des années, mais que s’est -il réellement passé ?

Mon avis littéraire

Je suis conquise par le style de Valérie Perrin. Ces histoires me font du bien. En lisant la vie de ces gens simples, sans chichis, je me sens mieux. Mais ne vous y trompez pas, il s’y passe beaucoup de choses!

Ce livre n’est pas aussi bon que « Changer l’eau des fleurs » mais j’ai quand même beaucoup apprécié, surtout la première moitié, plus lumineuse.

L’histoire d’Hélène est très touchante, il y a beaucoup de poésie dans cette histoire. Hélène est un peu la Violette de « Changer l’eau des fleurs » ou l’inverse puisque Violette a été écrit après Hélène!
A 93 ans, elle passe désormais ses journées sur une plage imaginaire avec Lucien, l’amour de sa vie. Elle raconte sa jeunesse et leur histoire d’amour, que la guerre sera venue chambouler. J’ai adoré les passages sur sa vie, tellement de poésie, de douceurs, de petits riens qui font tout! Aujourd’hui elle n’est pas tout à fait seule, sur sa plage il y a Lucien et puis à la maison de retraite, il y a Justine et sa mouette qui veillent sur elle. Oui, depuis qu’elle est arrivée ici, une mouette a pris place sur le toit de la maison de retraite. Cette mouette, elle y est liée depuis son enfance et Hélène est persuadée que nous sommes tous liés à un oiseau…

Justine découvrira son oiseau plus tard^^, mais en attendant elle se plonge dans son passé familial. Depuis le drame qui aura coûté la vie de ses parents et de son oncle et sa tante, elle vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules, qu’elle considère comme son frère. Chez elle, ce n’est pas folichon, entre son grand-père qui a toujours l’air de se retenir de parler et sa grand-mère pas commode avec lui. Mais jamais elle n’aurait pu deviner le terrible secret caché dans leurs non dits. J’ai aimé le personnage de Justine, impliquée dans son travail pas toujours facile, ses sorties en boite et son histoire avec un homme qu’elle appelle « Je-ne-me-rappelle-plus-comment ». Par contre, j’ai trouvé la partie sur sa famille et son secret très sombre par rapport au reste, limite glauque.. Mais j’ai été complètement prise dans l’histoire, c’est une preuve encore une fois que c’est très bien écrit!

Pour conclure

Pour finir, je vous conseille « Les oubliés du dimanche » de Valérie Perrin, c’est poignant et simple à la fois. La force réside dans ces personnages qu’on adore lire et découvrir, ces gens extra ordinaires 🙂

Extraits :

« Il a fermé les yeux pour mieux la voir« 

« – Comment ça va aujourd’hui, monsieur Girardot ?
Ma femme est morte.
Ça fait longtemps maintenant.
Vous savez, quand on a perdu la personne qu’on aimait le plus au monde, on la perd tous les jours.« 

« – Comment ça va aujourd’hui, monsieur Duclos ?
-Ta gueule connasse. »

« J’ai la nostalgie, la nostalgie de ce que je n’ai pas encore vécu. »

« Mon amour, la première fois que je t’ai embrassée j’ai senti un battement d’ailes contre ma bouche. J’ai d’abord cru qu’un oiseau se débattait sous tes lèvres, que ton baiser ne voulait pas du mien. Mais quand ta langue est venue chercher la mienne, l’oiseau s’est mis à jouer avec nos souffles, c’était comme si on se le renvoyait de l’un à l’autre. »

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